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blendidea
25 novembre 2005

Léger, léger vague à l'âme.

Des idées descriptives plus que des interprètations. Les pains de soja vers trois heures du mat sont déposés sous des mini-tabourets en bois extra-plats. La lune est en forme de soucoupe dans le bon sens cette fois-ci... 3h37. Lis un peu le blog Haski toujours les mêmes qui t'énervent et te font perdre ton temps, en même temps que penser à une phrase du president français, hier dans le monde..." vous me faites penser à la ptite dame qui dit nous aussi on a nos pauvre. Je voudrais retrouver la citation exacte pour la balancer à Nikomart. Point barre chine, Taipeiscope. Les télévisions devront accueillir les minorités LE MONDE | 23.11.05 | 15h08  •  Mis à jour le 23.11.05 | 15h08 Ils sont tous venus à l'Elysée, mardi 22 novembre, à l'invitation de Jacques Chirac. Le matin, les syndicats et les représentants du patronat. L'après-midi, les onze présidents des principales chaînes et groupes audiovisuels de France. Le président voulait donner une suite à son intervention sur la crise dans les banlieues. Et réclamer à chacun un effort en faveur de la "diversité" et de la représentation des minorités dans les entreprises, les médias, la société tout entière. Il recevra bientôt sur le même thème, "des responsables familiaux" et "des responsables éducatifs". M. Chirac s'est dit satisfait de l'attitude des partenaires sociaux, tous réunis autour d'une table à l'Elysée pour la première fois, comme des patrons de la télévision publique et privée. A l'issue de la rencontre avec ces derniers, le chef de l'Etat a parlé d'une "une mobilisation des coeurs et des esprits" qui doit "également concerner l'ensemble des Français". Les syndicats et le patronat ont été invités par le président à négocier sur l'égalité des chances face à l'emploi. M. Chirac a confié au ministre de la fonction publique le soin de réexaminer tous les concours administratifs "de façon à tenir compte de ceux qui ont des parcours qui ne sont pas strictement académiques". Au passage, et cela comptait visiblement pour lui, M. Chirac s'est félicité que tous ses interlocuteurs se soient prononcés, comme lui, contre la politique des quotas, prônée par Nicolas Sarkozy au titre de la discrimination positive. La formule mérite d'être rapportée : "J'ai observé que tous les partenaires se sont prononcés de façon négative sur l'idée, parfois évoquée ici ou où là, de quotas, estimant que ce n'était pas conforme aux principes de la République." Répondant à la presse, le président a aussi expliqué que le quota "est un système qui a pour résultat de montrer du doigt celui qui en bénéficie et d'être difficilement explicable à celui qui en est exclu". Aux patrons de chaînes de télévision, "un secteur très sensible", qui doit être "particulièrement soutenu", le chef de l'Etat a annoncé que la loi de 1986 sur l'audiovisuel serait modifiée, afin d'inscrire la lutte contre les discriminations dans les missions et les obligations du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA). Celui-ci intervient déjà dans ce domaine, mais "avec des bases légales qui ne sont pas très solides", a estimé M. Chirac. Il a indiqué à ces dirigeants de l'audiovisuel, qu'il rencontrait aussi pour la première fois ensemble, que les cahiers des charges des chaînes publiques et privées seraient alignés dans le domaine de la lutte contre les discriminations. Un fonds de 10 millions d'euros sera attribué au Centre national de la cinématographie (CNC) pour "financer des oeuvres qui contribuent à la cohésion sociale" a déclaré le président. "J'ai décidé, a-t-il dit enfin, que France Ô (outre-mer) serait dorénavant diffusée sur le numérique terrestre." Pour cela, l'Etat préemptera une chaîne. Dominique Baudis, président du CSA, s'est félicité de disposer désormais "d'une base juridique solide pour pouvoir agir" auprès des chaînes sur toutes les questions relatives à la diversité. Mais la réunion des patrons de chaînes à l'Elysée a aussi pris des allures de "soirée électorale", selon Jean-Pierre Elkabbach, invité comme président de Public Sénat. "Chacun a essayé de dire qu'il était le meilleur", poursuit M. Elkabbach. A cet exercice, certains présidents de chaîne ont mieux réussi que d'autres. M. Chirac aurait ainsi moqué Patrick de Carolis, PDG de France Télévisions. Le président de la République n'a pas hésité, en effet, à interrompre le président du service public qui décomptait le nombre exact de salariés issus des minorités visibles au sein de France Télévisions. Selon un des participants, M. Chirac aurait dit : "Vous me rappelez quelqu'un, une vieille dame qui dit : nous, on a nos pauvres." Toutefois, le président de la République s'est refusé "à faire la leçon aux médias", ajoute Etienne Mougeotte, vice-président de TF1, "s'il n'y a pas assez" de diversité à la télévision, "il y en a plus que dans l'administration". Amirouche Laïdi, président du club Averroès, association qui milite pour la promotion des minorités notamment dans les médias, a plaidé pour que "la diversité soit la règle dans les médias afin qu'il ne soit plus besoin de compter". Il a déploré que la présence des minorités visibles "reste encore du domaine de l'exception". Il y aurait un "problème de perception", selon M. Chirac. "Quand moi aussi je regarde la télévision et que je zappe, je vois très peu de minorités", aurait ajouté le président de la République. A l'occasion de cette réunion, Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la communication et de la culture, a confirmé que le contrat d'objectifs et de moyens de France Télévisions serait prochainement révisé pour intégrer les problématiques de la diversité. Guy Dutheil et Béatrice Gurrey Article paru dans l'édition du 24.11.05
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